Après avoir passé l’ogre camerounais, les Eléphants de Côte d’Ivoire rêvent d’épingler à leur tableau de chasse les Super Eagles.
Historiquement, les ivoiriens ont rarement réussi devant les nigérians.
Mais la victoire face au Cameroun, va sans nul doute revigorer les poulains de Henri Michel, qui possèdent toujours l’un des plus gros potentiels de cette compétition et qui chercheront à justifier leur place de mondialiste. Les ivoiriens n’avaient plus disputé de demi-finale depuis Tunis 94 où furent éliminés d’ailleurs par le Nigéria, futur vainqueur de l’épreuve.
Le sélectionneur Henri Michel sait que ce sera un match dificile.
"Je ne l'ai pas beaucoup vu jouer depuis le début, mais bon, on la connaît. C'est un peu le même style que le Cameroun, très physique, très solide. Peut-être qu'on aura un petit avantage au niveau de la fraîcheur", a-t-il estimé, parlant du Nigéria.
Les Ivoiriens se sont défaits du complexe camerounais et c’est ce qui pouvait leur arriver de mieux. La confrontation ivoiro-nigériane promet un duel sans doute plus technique que celui avec les camerounais, si les deux équipes ont, chacune, bien récupéré des 120 minutes de leurs quarts de finale et de l’épreuve des tirs au but.
Aruna Dindané reparti à Lens, l’attaque devra encore être l’affaire de Drogba et d’Arouna Koné, avec en embuscade le joker Baky Koné.
Le Nigeria court après un sacre continental après Tunis 2004 et surtout la finale perdue sus son sol en 2000 face au Cameroun.
L’équipe la plus jeune du tournoi a révélé de nouvelles batteries, Obafemi Martins, John Mikel Obi, Victor Nsofor, Taye Taiwo, Ayodele Makinwa. Une nouvelle équipe du Nigeria est en train de naître. Elle a gagné ses trois premiers matches et a produit un beau jeu.
Les Super Eagles pourraient enregistrer la rentrée d’Okocha, ce qui donnerait une autre dimension à la rencontre. Ce magicien du drible est capable à li tout seul de faire basculer une rencontre.