L’entraîneur de la Côte d’Ivoire a estimé que le plus dur était à venir pour son équipe au lendemain de sa qualification pour les demi-finales de la 25ème coupe d’Afrique des Nations de Football aux dépens du Cameroun, 12 tirs au but à 11.
Au terme du temps réglementaire et des prolongations, les deux formations étaient à égalité, 1-1, partout.
Pour le français, Henri Michel, cette victoire sur les Lions Indomptables Camerounais est venu à point nommé pour remettre les pendules à l’heure et montrer que les Eléphants Ivoiriens avaient leur place à la Coupe du Monde.
Faisant état des critiques dont lui et son équipe avaient été objet lors des doubles éliminatoires, coupe du monde et Can, Henri Michel, a dit que personne n’est contente quand elle est critiquée, ajoutant que la critique vaut quand elle est fondée.
Quant à savoir si son équipe est libérée par la victoire contre le Cameroun, le sélectionneur de Côte d’Ivoire, n’a pas caché sa satisfaction précisant que l’équipe a franchi un pallier avant d’énumérer les objectifs fixés, à savoir : qualification pour la coupe du monde, rencontrer de grandes équipes avant la Can, passer le premier tour, le quart de finale et maintenant les demi-finales.
Pour Henri Michel, la Côte d’Ivoire n’est pas la meilleure équipe du monde parce qu’elle n’a encore rien fait. On a encore rien prouvé sur le terrain, a-t-il dit, précisant que le plus dur est à venir.
Il faut tout gagner, a-t-il déclaré, précisant que le problème avec la Côte d’Ivoire, c’est la limite entre la confiance et la suffisance. Ce n’est pas parce qu’on a battu le Cameroun qu’on est champion du monde, a dit en substance Henri Michel, comparant le style de jeu du Nigeria à celui du Cameroun, très physique et très solide.
Peut-être, a-t-il conclu, que son équipe aura un petit avantage au niveau de la fraîcheur.