Les millions de supporters nigérians pourraient assister à une contre-performance des "Super Eagles" samedi contre la Tunisie à moins que les autorités sportives à Port-Saïd prennent des dispositions pour écarter des prostituées soudanaises qui ne cessent d'envahir l'hôtel ou réside l'équipe nigériane.
Des proxénètes auraient recruté des Soudanaises pour les joueurs pour les aider à "lutter contre le froid" à Port-Saïd.
Mais, ce malheureux "appel de la nature", selon plusieurs observateurs sur place, constitue une distraction importante pour les Nigérians qui cherchent à battre la Tunisie et à remporter pour la quatrième fois consécutive leur ticket pour les demi-finales du tournoi de la CAN.
Bien que la sécurité ait été renforcée, les proxénètes donnent de l'argent aux Soudanaises pour qu'elles prennent des chambres dans l'hôtel et "au beau milieu de la nuit" les joueurs vont rencontrer "ces femmes de peu de vertu" pour "se réchauffer" en échange de grosses sommes en dollars.
Ces Soudanaises, qui ont été recrutées pour les joueurs par certains Nigérians basés en Egypte, viennent du Caire, qui est l'une des villes les plus libérales du monde arabe.
La Fédération nigériane de football a tenté de juguler le problème en exerçant des contrôles rigoureux et en installant le responsable social, Bello Osagie et le secrétaire général Fanny Amun au rez-de-chaussée de l'hôtel.
Quant à l'entraîneur Austin Eguavoen, il a été logé au cinquième étage de l'hôtel laissant les joueurs "enfermés" dans les étages du milieu.
Mais, cela n'entame pas la détermination des "envahisseuses" qui, patiemment, attendent que tout le monde s'endorme pour taper aux portes des joueurs.
"Je ne suis pas au courant de ce genre de choses car les joueurs sont bien conscients des implications de ce genre d'incident", a déclaré jeudi à la PANA M. Amun en réponse à une question sur la présence de présumées prostituées soudanaises recrutées pour les "Super Eagles" dans l'hôtel où ils habitent.