Côte d’Ivoire - Nigeria et Egypte - Sénégal, tel est le dernier carré de la 25ème coupe d’Afrique des Nations de Football qui se tient en terre égyptienne.
Des demi-finales de rêve, pour une Can tout autant exceptionnelle, du moins jusqu`à ce stade de la compétition.
La Côte d’Ivoire qui s’est qualifiée en battant les Lions Indomptables Camerounais, au terme d’un marathon des tirs au but,12-11, aura la lourde tâche d’ouvrir le bal ,à Alexandrie, contre le Nigeria, déterminé à ne pas refaire les erreurs du passé.
En effet, lors de la 24ème coupe d’Afrique, le Nigeria avait été éliminé en demi-finales par la Tunisie, pays organisateur.
Les Super-Eagles qui ont pris leur revanche face aux Tunisiens en quarts de finale, aux tirs but 7-6, veulent démontrer à leurs détracteurs qu’ils sont là et bien là, leur disqualification pour le mondial n’était qu’un incident de parcours.
Pour les Eléphants Ivoiriens, seuls mondialistes à se hisser au dernier carré, l’enjeu est de taille. Ils doivent d’abord justifier leur statut actuel, avant d’écrire une nouvelle page dans leur histoire.
Au vu de l’enjeu et des forces en présence, cette rencontre s’annonce tout autant ouverte qu’incertaine. Âmes sensibles s’abstenir.
Dans l’autre demi-finale, l’Egypte, pays hôte, croise le fer, au stade international du Caire, avec le Sénégal qui n’a rien à perdre sinon tout à gagner.
La pression sera donc dans le camp des Pharaons, portés par tout un peuple, et qui n’auront droit à aucune erreur.
L’Egypte qui a facilement gagné son match des quarts de finale en surclassant la combative formation des Simbas de la RD Congo, 4-1, partira avec les faveurs de pronostics, mais gare à l’excès de confiance,car les Lions de la Téranga sont affamés et ne la faciliteront pas la tâche.
Avec la confiance et la sérénité retrouvées, les hommes de Abdoulaye Sarr ont des arguments à faire valoir face aux Egyptiens, plus que jamais décidés, d’aller jusqu’au bout de leur coupe d’Afrique. Une excellente rencontre en perspective, dont l’issue est imprévisible, avec un léger avantage au pays organisateur.