2002 aura été l'année du Sénégal. Une CAN au Mali où les lions de la Terranga ont subjugué leurs adversaires par leur virtuosité, leur fougue et leur esprit totalement conquérant. Une Coupe du Monde en Corée comme au Japon où leur rage de vaincre a émerveillé les férus de foot et a honoré toute l'Afrique.
Deux ans plus tard dans quels états sont les lions ? Un début de réponse nous sera donné à El-Menzah le 26 janvier face au Burkina Faso. L'objectif est clair, remporter pour la première fois de l'histoire du Sénégal, le prestigieux trophée continental.
Tunisie 2004 sera beaucoup plus difficile que Mali 2002, où en plus de la proximité, les lions de la Terranga ont bénéficié de l'aura de l'équipe surprise. Tout le monde attend les sénégalais de pied ferme. C'est peut être ce qui pousse Guy Stephan, le sélectionneur sénégalais, à être mesuré et d'avouer comme objectif celui d'atteindre « le dernier carré. Mais si on peut faire mieux, on ne va pas s'en priver. »
A Tunis, Guy Stephan s'appuiera sur le noyau de l'équipe quart de finaliste du mondial 2002, tout en renouvelant son effectif à 30%. Parmi les lions qui effectueront leur baptême du feu, on trouve Souleymane Diawara (Sochaux), Ibrahima Faye (La Gantoise-Belgique), Mamadou Niang (Strasbourg), Diomansy Camara (Modene-Italie) et Frédéric Mendy (Saint-Étienne).
L'attraction sera certainement Lamine Sakho qui grâce à la FIFA retrouve sa « Sénégalité » après avoir joué avec l'équipe de France "Espoirs". Le sociétaire de Leeds United aura la lourde charge de remplacer Khalilou Fadiga. |