Pour sa onzième participation à une phase finale de Coupe d'Afrique des Nations, la Tunisie a un objectif clair et net : gagner les six matchs qu'elle aura à jouer sur son terrain, face à ses supporters pour inscrire pour la première fois de son histoire son nom au palmarès des vainqueurs de la Coupe d'Afrique des Nations.
Gagner ce trophée après avoir été finalistes malheureux en 1965 et 1996, demi-finaliste en 1978 et 2000 et ¼ de finaliste en 1998, permettra aux Aigles de Carthage de :
- Nous faire oublier deux mauvais souvenirs à savoir : Mali 2002 et sa sortie par la petite porte, sans être capable d'inscrire le moindre but et bien sur Tunis 1994.
- Apaiser ceux qui comme sur www.grioo.com se posent la question si la Tunisie peut gagner un titre autre que celui de champion d' Afrique ... des matches amicaux. La Tunisie qui a certes brillé lors de matchs sans enjeux (France, Suède, Portugal, Cameroun Sénégal…), prouvera que la préparation méthodique qu'elle a effectué lui a permis de prendre confiance en ses possibilités et de ne plus être timorée par la réputation de n'importe quel adversaire.
- Prouver qu'ils savent transformer la pression populaire de stress en stimulus.
Pour atteindre l'objectif rêvé par tous les tunisiens, les Aigles de Carthage ont plusieurs atouts : Hatem Trabelsi, le latéral droit de l'Ajax d'Amsterdam, nominé pour le titre de meilleur joueur Africain de l'année, convoité par les plus grands clubs européens, apportera son abattage et ses chevauchées fantastiques sur l'aile droite. Selim Benachour, le talentueux milieu offensif du Paris Saint-Germain, portera à 23 ans la responsabilité de la construction offensive tunisienne. Zyed Jaziri, l'ailier de poche de Gaziantepspor en Turquie maître dans le jeu en dribbles et en pénétrations ouvrira les brèches dans lesquelles saura s'engouffrer Silva Dos Santos, le redoutable buteur du football club de Sochaux. Sans oublier Riadh Bouazizi (Gaziantepspor) Adel Chedly (Sochaux) et Mehdi Nafti (Santander) qui auront la lourde tâche de déjouer les velléités offensives des adversaires.
Autre atout des aigles de Carthage et non des moindres, son entraineur Roger Lemerre pour qui "La CAN 2004 est un challenge autant pour la sélection tunisienne que pour moi". Remplacer un titre de Champion d'Europe par un autre de Champion d'Afrique lui permettra d'effacer le cauchemar coréen en 2002.
|