Le monde du football togolais se souvient ce 3 juin du crash de l’hélicoptère de la compagnie Paramount Airlines à Lungui (Sierra Leone) après le match entre "Leone Star" et "Eperviers" du Togo, ayant fait 21 morts: 13 Togolais, dont le ministre des Sports, Richard Kueku Atipoe et 8 étrangers.
Un an après le drame, une messe est organisée ce mardi en l’honneur des victimes à l’église Saint Martyr de l’Ouganda à Lomé, en présence de plusieurs familles éplorées et des membres de la Fédération togolaise de football (FTF).
Les parents des victimes, qui déplorent la lenteur dans l’indemnisation, ont porté plainte contre l’assureur de la Fédération togolaise de football "Fidelia assurance" pour mauvaise interprétation du contrat d’assurance qui le lie à la Fédération.
Selon la convention entre la FTF et l’assureur, l’accident "prend en compte la délégation de la Fédération à concurrence de 45 personnes (joueurs et dirigeants) non-dénommés".
Or, selon le constat, seul un dirigeant de la FTF, le Conseiller K. Amegnran, fait partie des victimes et l’assureur refuse de prendre en charge le reste, arguant qu’ils ne sont que des employés de la Fédération.
Cette interprétation, qui irrite les parents des victimes regroupés en un collectif, fait couler beaucoup d’encre dans la capitale togolaise.
Le dimanche 3 juin 2007, rappelle-t-on, 21 personnes dont le ministre togolais de la Jeunesse et des Sports, Richard Kueku avaient péri, carbonisés, dans un accident d’hélicoptère.
L’équipe du Togo, qui jubilait après sa victoire (1-0) sur la Sierra Leone, lors des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) de 2008, a vu périr dans ce crash une délégation d’officiels et de fonctionnaires de la Fédération, ainsi que des membres de l’équipage de Avirex (Gabonais, Français) qui les avaient amenés à Freetown.
Selon une enquête diligentée, une défaillance technique serait à l’origine du crash.
Depuis, aucune indemnisation, à part celle du gouvernement togolais accordée aux 13 victimes togolaises, estimée à 2 millions de FCFA chacune, rappelle-t-on.